Femmes pilotes d'aujourd'hui
Diplômée par la Mideast Aviation Academy de Jordanie, Hanadi Hindi est devenue en 2005, la première Saoudienne à piloter un avion de ligne. Comme dans les belles histoires, c'est un prince, Al-Walid Ben Talal, héritier d'un empire financier, qui lui a payé une partie de ses études et l'a engagée au service de sa holding.
Petit bémol
Il faut se rappeler que dans le royaume, sous l'autoritarisme des musulmans conservateurs, les femmes n'ont notamment pas le droit de conduire ne serait-ce qu'une automobile.
Il faut se rappeler que dans le royaume, sous l'autoritarisme des musulmans conservateurs, les femmes n'ont notamment pas le droit de conduire ne serait-ce qu'une automobile.
Si Hanadi prend son envol, elle ne décollera pas pour autant vers une autonomie ou une quelconque indépendance. Son père sera là, dans la cabine. Car les dames ne sont pas non plus autorisées à voyager sans la permission d'un homme de leur famille. Le milliardaire a donc embauché le papa de la jeune femme pour l'accompagner lors de chacun de ses vols.
Le commandant Caroline Aigle fut en 1999 la première femme brevetée pilote de chasse de l'Armée de l'air française à être affectée en escadron de combat . Originaire de Bergerac en Dordogne, née à Montauban, elle a très jeune parcouru une bonne partie de l'Afrique, où son père a servi comme médecin militaire, avant de rejoindre à 14 ans le lycée militaire de Saint-Cyr, où elle reste jusqu'en classe de terminale. Elle effectue ensuite sa préparation aux Grandes Écoles au Prytanée national militaire de La Flèche (Mathématiques supérieures et Mathématiques spéciales - M') avant d'être admise en 1994 à la fois à l'ENSIETA (Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs des Etudes et Techniques d'Armement), à l'École normale supérieure (rue d'Ulm) et à l'École Polytechnique (surnommée l'X) qu'elle décide d'intégrer (promotion X1994) . Les élèves de l'X servant sous statut militaire, elle effectue son service militaire obligatoire (1994-1995) au 13e bataillon de chasseurs alpins. Pendant ses études à l'X, elle décide de servir dans l'Armée de l'air. En septembre 1997, elle intègre donc celle-ci et débute sa formation au pilotage en ralliant la « division des vols » qui correspond à la 3e et dernière année de l'École de l'air.Le 28 mai 1999, elle est brevetée pilote de chasse2, et reçoit son « macaron » des mains du général d'armée aérienne Jean Rannou, chef d'état-major de l'Armée de l'air.
Elle est affectée sur Mirage 2000-5 à l'escadron de chasse 2/2 Côte-d'Or, à la BA 102 de Dijon en 2000, puis devient Commandant d'escadrille à partir de 2005.
En septembre 2006 elle est affectée à la « Sécurité des vols » du Commandement des forces aériennes de la BA 128 de Metz.
Caroline Aigle était aussi une sportive accomplie : championne de France militaire de triathlon 1997, championne du monde militaire de triathlon par équipe 1997 et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe 1999. Elle pratiquait également une autre de ses passions, la chute libre, mais aussi le parachutisme d'une manière générale.
Elle était sur le point d'être sélectionnée comme astronaute de l'Agence Spatiale Européenne. En mai 2007, et malgré sa maladie, elle a été la marraine du meeting aérien AirExpo-Toulouse.
Elle décède le 21 août 2007, âgée de 32 ans d'un cancer foudroyant (mélanome) décelé quelques mois avant sa disparition. Elle totalisait près de 1 600 heures de vol. Elle était mariée et mère de deux enfants, dont Gabriel. Elle a appris sa maladie alors qu'elle était enceinte. Contre l'avis des médecins qui lui conseillaient de ne pas garder l'enfant pour préserver au mieux sa santé, elle choisit avec son époux de garder l'enfant. Gabriel est ainsi né par césarienne à cinq mois et demi, Caroline Aigle décédait quelques jours plus tard. Elle a été décorée de la Médaille de l'Aéronautique à titre posthume par le Président de la République le 2 octobre 2007. (Wikipedia - Sirpa Air)En septembre 2006 elle est affectée à la « Sécurité des vols » du Commandement des forces aériennes de la BA 128 de Metz.
Caroline Aigle était aussi une sportive accomplie : championne de France militaire de triathlon 1997, championne du monde militaire de triathlon par équipe 1997 et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe 1999. Elle pratiquait également une autre de ses passions, la chute libre, mais aussi le parachutisme d'une manière générale.
Elle était sur le point d'être sélectionnée comme astronaute de l'Agence Spatiale Européenne. En mai 2007, et malgré sa maladie, elle a été la marraine du meeting aérien AirExpo-Toulouse.
Elle était la plus jeune pilote lors de son entrée à Air France l'an dernier. Florence Dubouchet, 23 ans, silhouette élégante et longs cheveux blonds en queue de cheval, reste la première femme " cadette ". La nouvelle filière de formation qu'elle a suivie est devenue la voie royale pour accéder aux commandes d'un Airbus ou d'un Boeing de la compagnie nationale, mais n'est pas d'un accès plus aisé que le concours classique de l'Ecole nationale de l'aviation civile. Strictement sélectionnés lors d'évaluations et de tests psychotechniques sévères (1 231 candidats en 2001 pour 8 % d'admis), ces jeunes, d'un niveau minimum bac scientifique + 2, sont entièrement pris en charge par Air France. Carnet de vol vierge ou non, les cadets entrent ensuite à l'Ecole de pilotage Amaury de la Grange (Epag), à Merville dans le Nord, pour un cursus de 18 mois. Suivent le stage réacteur puis les séances de simulateur à Vilgénis. Quelques mois plus tard, ils se retrouvent en place droite d'un avion de ligne, aux côtés d'un commandant de bord chevronné. A tous les stades de cette formation, jamais de classement, c'est la règle dans le transport aérien. L'élève reçoit parfois des notes. Le plus souvent, une croix dans une case signifie qu'il est apte ou inapte. Les cadets sont liés pendant cinq ans à la compagnie nationale et remboursent 46 000 euros en 48 mensualités d'une formation coûtant environ 140 000 euros au total. Florence, fille d'un père chef de chantier chez Bouygues et d'une mère hôtesse, a toujours eu le goût des voyages. C'est après un bac S obtenu à 17 ans avec mention et des classes préparatoires scientifiques qu'elle s'est présentée à la sélection d'Air France. Aux commandes d'un Airbus, elle était, l'année dernière, la plus jeune pilote lors de son entrée à Air France. Propos recueillis par Thierry Vigoureux, LE FIGARO.